Plusieurs types de cyberdépendance peuvent se développer au fil des années. Certains sont beaucoup plus sournois que d’autres. La ligne est parfois mince entre savoir si nous sommes dépendants ou non.
Nous pouvons tous devenir cyberdépendant. Personne qui utilise Internet n’y est à l’abris. Cependant, certaines personnes qui possèdent différents facteurs sont plus susceptibles de tomber dans l’excès que d’autres. En effet, les gens aillant une faible estime d’eux-mêmes, ceux qui ont tendance à s’isoler socialement, ceux plus timide ou ceux qui ont un style de vie plutôt marginal seront plus vulnérables que d’autres qui ne sont pas touchés par ces facteurs.
Faible estime de soi
La recherche de l’estime et de l’accomplissement de soi mène parfois vers les plateformes internet. Souvent, le sujet cherche souvent une sorte de gratification et de renforcement de soi qui mène à rechercher ces sentiments dans les cyber-relations et dans de différents groupes de soutien disponibles sur le Web. Puisque les personnes ressentent des bienfaits et une valorisation, suite à leur correspondance avec des étrangers, cela les incite à continuer à utiliser le Web et ainsi à alimenter une dépendance qui peut devenir problématique. De plus, ceux qui ont de la difficulté à s’exprimer socialement ont souvent une plus grande facilité à manifester leurs opinions virtuellement puisqu’ils ne font pas face à une présence physique et ainsi n’ont pas à maintenir de regard visuel.
D’autre part, ceux qui ont un mode de vie plutôt marginal peuvent aussi retrouver du confort dans de nombreux groupes de soutient où des gens partageant majoritairement les mêmes inquiétudes discutent et se réconfortent. Ces gens développent ainsi un certain attachement pour le Web.
L’anxiété et la phobie de sociale
Des gens souffrant de problèmes mentaux voient dans le réseau qu’est Internet une possibilité de ne plus sortir de chez eux et ainsi un moyen de ne plus avoir à affronter les gens face à face. La personne ne ressentant plus le besoin de sortir ne fait que communiquer par Internet, augmentant ainsi son temps d’écran et sa cyberdépendance. Cette personne a l’illusion d’avoir des amis puisqu’elle entretient des relations avec des amis virtuels. Cela peut entrainer l’exclusion sociale et parfois même mener à une dépression.
La présence d’une psychopathologie, telle que l’anxiété sociale, l’agoraphobie ou la phobie sociale, est un facteur qui peut susciter le développement de la cyberdépendance.
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